Livres de l'auteur :  ERCKMANN - CHATRIAN

Erckmann-Chatrian est le pseudonyme collectif utilisé de 1847 à 1887 par deux écrivains français : Émile Erckmann (né le 20 mai 1822 à Phalsbourg, en Meurthe (devenue Moselle en 1918), mort le 14 mars 1899 à Lunéville) et Alexandre Chatrian (né le 18 décembre 1826 à Soldatenthal (Grand Soldat), Meurthe (devenue Moselle en 1918), et mort le 3 septembre 1890 à Villemomble). Ils ont également écrit sous leurs patronymes respectifs.

Dans leur œuvre, le réalisme rustique, influencé par les conteurs de la Forêt-Noire, se transfigure en une sorte d'épopée populaire.

Le musée historique et Erckmann-Chatrian de Phalsbourg leur est en partie consacré.

L'enfance d'Erckmann est liée à la petite ville de Phalsbourg. Il passa son baccalauréat en 1841, à Nancy, puis commença du droit à Paris en 1842.

Il publia une première brochure : Du recrutement militaire, en 1843. Deux ans plus tard, il rata sa troisième année de droit et rentra à Phalsbourg, malade de la typhoïde.

Au printemps 1847, Erckmann fit la connaissance de Chatrian, alors maître d’étude au collège de Phalsbourg. Ils devinrent amis et passèrent leurs vacances d'été ensemble.

Pendant un séjour à Paris, Erckmann fut témoin de la Révolution de 1848. Très inspiré, il fonda un club avec Chatrian à Phalsbourg et dirigea un journal à Strasbourg, qui ne dura pas longtemps. Au début des années 1850 ils publièrent quelques feuilletons dans Le Démocrate du Rhin, en s'attendant à une gloire littéraire rapide, mais après quelques années ce fut la désillusion. Erckmann partit alors vivre à Rosny-sous-Bois et reprit ses études de droit en 1854.

La reconnaissance arriva enfin vers 1859 : les publications se succédèrent et ils commencèrent à être connus sous le pseudonyme d’« Émile Erckmann-Chatrian ». À l'époque, leur registre était déjà dans les nouvelles et les contes fantastiques. Ils s'installent tous deux à Paris, près de la gare de Paris-Est et reviennent régulièrement en Lorraine.

Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, Erckmann était à Phalsbourg lors de la défaite de Mac-Mahon en août 1870. Il regagna alors Paris. Les œuvres des deux Lorrains eurent par la suite un succès très lié au désir de revanche français et à la nostalgie de la « ligne bleue des Vosges ».

À partir de 1872, Erckmann écrivit plutôt des romans alors que Chatrian s’occupait de théâtre. En septembre, Erckmann emménage à Saint-Dié. Il fit tout un périple l'année suivante en Méditerranée orientale : Égypte, Liban, Syrie, Grèce

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