Le Schpountz PAGNOL Marcel BERTRAN André Pastorelly Agrandir l'image

Le Schpountz

PAGNOL Marcel

Pastorelly

Occasion très bon

Ean : 0710377714676




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Présentation : Le Schpountz

Le Schpountz est un film français réalisé par Marcel Pagnol, sorti en 1938. Le scénario bien que totalement original, tourné en parallèle avec un autre film de Pagnol, Regain, se base sur une anecdote réelle survenue lors du tournage d'un troisième film, Angèle, tourné en 1934.
Irénée FabreNote 1, hébergé (depuis la mort de ses parents) avec son frère chez sa tante et son oncle qui tiennent une petite épicerie dans le sud de la France, rêve d'être une vedette du grand écran.
De passage dans son village pour tourner un film, une troupe de cinéma, essentiellement composée de techniciens lui fait signer un contrat mirobolant après l'avoir écouté évoquer son obsession cinéphile. En fait, il s'agit d'une farce, une plaisanterie entièrement montée par cette équipe pour le tourner en ridicule. A cet égard, les membres de l'équipe lui remplissent un contrat professionnel d'acteur complètement loufoque qu'il accepte de signer sans bien réfléchir.
Son oncle se rend compte de sa naïveté en lui évoquant un "ramollissement de sa cervelle" et tente de le dissuader de monter à Paris pour "exécuter" son contrat. Irénée, piqué au vif et aveugle de vanité, continue cependant de mordre à l'hameçon et cela même malgré les avertissements de Françoise, monteuse de l'équipe qui tente, elle aussi, de le faire changer d'avis, en lui expliquant qu'il s'agit, en fait, d'une mauvaise plaisanterie. Emporté et décidé, Irénée se rend tout de même à Paris pour tourner ce qu'il croit être son premier film.
Arrivé dans les studios de cinéma à Paris, il finira par découvrir qu'on s'est joué de lui et qu'il n'est en fait qu'un « schpountz », c'est-à-dire un idiot, un naïf, terme que l'équipe avait déjà utilisé quand il les avait rencontré la première fois. Celui-ci était pourtant parvenu à s'introduire dans les studios et s'introduire même jusqu'au bureau du directeur, Monsieur Meyerboom qui fait mine de le connaître pour se débarrasser d'un opportune qui vient squatter son bureau et faire du scandale. La femme, une fois chassée, Monsieur Meyerboom essaye de comprendre ce que veut ce jeune homme, puis il se rend compte de son côté exalté et prévient son service de sécurité qui l'expulse manu militari du bureau et des studios.
Françoise, qui va la scène, prévient alors ses collègues technicien qu'Irénée est là et qu'il a réussi à rencontrer le directeur. Le chef opérateur, Astruc vient le retrouver sur le trottoir et tente de lui ouvrir les yeux, mais la folie et l'entêtement d'Irénée l'empêche d'aller plus loin. Irénée avec l'aide de ce même Astruc parvient de nouveau à rentrer dans les studios et l'équipe de techniciens le pousse à mettre la panique et le désordre lors d'un tournage qui est en cours en plein cœur d'une énième prise.
Irénée, poursuivi, caché et humilié, mais enfin retombé sur terre, essaye de faire croire qu'il n'était pas dupe et pense s'en tirer de la façon la plus élégante possible. L'équipe lui propose alors de lui payer son retour à Marseille, mais Irénée tente de nouveau jouer la fierté. Monsieur Meyerboom est prévenu par Galubert, l'acteur principal de la scène durant laquelle Irénée s'est introduit, et décide de convoquer l'équipe pour lui dire sa colère dans discours épique où se mélange humour, dépit où il se révèle être un homme seul : un « vieux », un « juif »...
Irénée qui s'est rendu compte de sa naïveté mais aussi de sa folie des grandeurs avoue sa honte à Françoise et lui confesse qu'il est bon à rien (et même "mauvais à tout"). Dés lors, Françoise décide d'intervenir et fait embaucher Irénée comme aide accessoiriste. Monsieur Meyerboom accepte et Françoise essaye encore de le convaincre de lui donner un petit rôle pour révéler son côté comique.
Françoise demande à Irénée d'accepter un petit rôle et celui-ci finit par accepter de jouer avec cet acteur un peu hautain et cabot de Galubert qui finira, ensuite, par se retirer face au succès d'Irénée. Le film est diffusé et le talent d'Irénée est reconnu comme une révélation comique.
Irénée semble déçu par cette révélation Et donne à Françoise un commentaire très dévalorisante du statut des comiques : "celui qui fait rire les autres est inférieur aux autres", mais Françoise lui rappelle que mes meilleurs acteurs comiques ne sont pas des êtres inférieurs et lui évoque Charlie Chaplin, Molière sans omettre de lui rappeler que "le rire est le propre de l'homme".
Monsieur Meyerboom, face au succès de ce nouvel acteur, lui propose un contrat qui semble mirifique et qui éblouit le jeune acteur, mais Françoise, méfiante, demande à Irénée de réfléchir. Meyerboom s'éclipse un instant et ils se retrouvent tous les deux. Irénée se rend compte que Françoise est une femme seule, habitant chez sa mère, donc sans mari, sans amant et qui, en fait, s'intéresse beaucoup à lui. Irénée accepte donc de signer le contrat à condition qu'elle devienne son manager et "par la force du raisonnement" qu'elle entre dans "une association conjugale", car il a besoin d'elle. Meyerboom fait signer le contrat sous la condition fixée par Françoise, qu'il donne sa voiture, la condition essentielle pour un voyage de noces.
Plus tard, Françoise et Irénée, enfin mariés, se rendent avec leur belle voiture chez son oncle et sa tante et l'acteur décide de jouer une petite "comédie" à son oncle. Il fait mine d'avoir raté sa vocation afin de retrouver sa famille comme il l'a connue. L'oncle, qui le croit sans un sou, l'accueille avec bienveillance et tendresse. Il accepte même, sans sourciller la présence de Françoise et espère même agrandir son épicerie pour qu'ils puissent tous travailler ensemble tous les cinq (l'oncle, la tante, le frère d'Irénée, Françoise et Irénée lui-même). Face à tant de générosité, Irénée avoue à son oncle qu'il est un acteur reconnu et toute la famille se félicite. La scène finale présente la fameuse tirade des « coups de pied au cul » durant laquelle Irénée menace les enfants du village qui veulent jouer avec le klaxon de la belle automobile garée devant l'épicerie familiale.

Caractéristiques : Le Schpountz

TitreLe Schpountz
AuteurPAGNOL Marcel
IllustrateurBERTRAN André
EditeurPastorelly
FormatRelié
Nb pages324
SpécificitésBelle reliure (16 par 25cm) simili-cuir avec décor et tranche supérieure dorés. Nombreuses illustrations couleurs par Suzanne Ballivet en hors texte. Cahier iconographique (affiches Dubout, photos, documents...) in fine.
LangueFrench
Poids0.8 kg
Marcel Pagnol est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français.
Fils d’instituteur, il fait ses études au lycée Thiers de Marseille, puis obtient sa licence d’anglais et devient professeur à Aix-en-Provence; il enseigne ensuite à Paris, au lycée Condorcet.
Il se découvre très jeune une passion pour l’écriture dramatique, et devait publier dès 1922 un drame en vers: "Catulle". Il fonde également la revue Fortunio, ancêtre des Cahiers du Sud. Après deux pièces écrites en collaboration avec Paul Nivoix, "Tonton" et "Les Marchands de Gloire", qui sont représentées à Paris, Marcel Pagnol atteint au succès avec les deux premières pièces qu’il compose seul: "Jazz" (1927), et surtout "Topaze" (1928), l’une des pièces les plus constamment reprises du répertoire contemporain.
La suite de sa carrière devait se partager entre le théâtre et le cinéma, ce qui allait faire de lui le maître du "théâtre filmé", grâce en particulier à sa célèbre trilogie marseillaise : "Marius", "Fanny" et "César", écrite pour la scène avant qu’il l’adapte pour l’écran. Au septième art, il donne entre autres : "Merlusse", "Cigalon", "Le Schpountz", "La Fille du puisatier", "La Belle meunière", "Manon des sources", ainsi que plusieurs films inspirés de l’œuvre d’un autre provençal, Jean Giono : "Angèle", "Regain", "La Femme du boulanger". Il est servi par les plus grands interprètes de l’époque : Louis Jouvet, Raimu, Pierre Fresnay, Fernandel.
Marcel Pagnol a su faire revivre dans son œuvre une Provence vivante, dépeignant entre rire et émotion l’âme et les mœurs méridionales. Son talent, qui dépassait les frontières, l’avait immortalisé dès avant son élection à l’Académie, à quarante-sept ans seulement, le 4 avril 1946, par 15 voix au fauteuil de Maurice Donnay, qui avait occupé son siège de 1907 à 1945. Sa réception, le 27 mars 1947, par Jérôme Tharaud, est filmée, ce qui constituait une première dans l’histoire de l’Académie française.
Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses "Souvenirs d'enfance" avec notamment "La Gloire de mon père" et "Le Château de ma mère".
François Mauriac a tracé de lui, dans son Bloc-notes, un portrait amical : "Pagnol, le seul à ne pas avoir de socle. Il semble s’être glissé dans cette antichambre de l’éternité en passant par la fenêtre, le seul qui sente l’air du dehors". 
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