En 1917, il fonda le mensuel Sioniste Israël qu'il édita pendant les deux années de son existence. Au début des années 1930, il commença à publier des livres sur le thème des juifs, particulièrement concernés par les relations gréco-juives à travers les âges. Avant la Seconde Guerre mondiale, il écrivit Dheka pende imere ana tin Evraikyin Palestinin (« Fifteen Days Across Jewish Palestine », 1933), Isaghoyi is to Oikoyeniakon Dhikyeon ton en Elldi Israiliton (« Introductory Study of the Civil Laws of the Jewish Family in Greece », 1934), et une traduction de l'Autoémancipation de JL * Pinsker (1933). Il a été président du Fonds national juif (1930-1938), de la communauté juive de Salonique (1934-1936) et de la Fédération sioniste grecque (1936-1938). 

Après la libération de la Grèce, Moissis reprit ses activités communautaires et littéraires. Il a été président du Conseil central des communautés juives de Grèce (1944-1949) et, à partir de 1948, consul honoraire d'Israël à Athènes. Il a traduit des parties des journaux intimes de Theodor Herzl (1952) et de l'Histoire de la littérature hébraïque moderne de Joseph Klausner (1968). Ses livres d'après-guerre incluent I Filia Ellinon kye Evreon ana tous Eonas (« L'amitié des Juifs et des Grecs à travers les siècles », 1953), Ellenoioudhaikye Melete (« Études helléno-judaïques », 1958) et Pion « Ellinismon » Katepolemisan i Makkavei ( « L'hellénisme que combattaient les Maccabées », 1962). Après la guerre des Six jours de 1967, il écrivit Istoria kye Thrili yiro apo à Tikhos ton Dhakrion (« Histoire et légende concernant le mur des lamentations », 1968), qui fut traduit en italien et en anglais, ce dernier par Rae Dalven. Moissis a également traduit en vers grecs la Haggadah (1970). 

Moissis était probablement l'écrivain juif le plus engagé et le plus prolifique de la Grèce moderne.