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Notes et avis clients
A propos de « La Pianiste »
Considéré comme « dérangeant », ce roman paru en 1983 est le premier livre d’Elfriede Jelinek publié en France. En 2001, le livre est adapté au cinéma par Michael Haneke. Le film reçoit le Grand Prix du Jury au festival de Cannes, le prix d’interprétation féminine (Isabelle Hupert) et le prix d’interprétation masculine (Benoît Magimel).
Elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle. Chaque fois que ses horaires de professeur de piano au conservatoire de Vienne le lui permettent, elle se plait à fréquenter les cinémas pornos, les peep-shows et les fourrés du Prater. Et quand un de ses étudiants tombe amoureux d’elle, Erika Kohut ne sait lui offrir en échange qu’un scénario éculé, propre à redorer la vieille relation du maître et de l’esclave. Cru, féroce et en même temps d’un comique irrésistible, ce livre n’épargne ni l’amour maternel et ses vaines ambitions, ni la vénérable institution qu’est à Vienne la grande musique, ni 1e sexe et ses névroses.
A propos de « Lust »
Ce roman fut un succès commercial en Allemagne (plus de 150 000 exemplaires), mais fut presque unanimement éreinté par la critique allemande et autrichienne.« Dommage que l’accueil de Lust ne soit pas allé dans la bonne direction. Les journaux titraient : « Un porno raté, écrit par une femme ». D’abord, je voulais effectivement écrire un porno, mais je me suis rendu compte qu’une telle entreprise m’était impossible. C’est l’homme qui fait de la pornographie ; la femme est tout au plus l’objet muet du regard masculin. C’était la même chose pour La Pianiste : l’objet regardé devient le sujet qui regarde à son tour. Mais je reviens au succès. Je crois comprendre que les lecteurs savent clairement que mon écriture est profondément marquée par la passion d’écrire. La langue devient un facteur de sublimation, elle élimine le sujet du livre, elle le remplace. »
Elfriede Jelinek extrait d’un entretien accordé à la revue "Nuits blanches"
A propos de « Méfions nous de la nature sauvage »
On reste avec les siens, qui vous ressemblent. Le dimanche voit se renforcer les liens familiaux, afin que les femmes ne coupent pas aux prochaines couches. Ces inconscientes n’appartiennent à aucun comité susceptible de parler en leur nom. Aussi des incompétents s’expriment-ils aujourd’hui à la télévision sur la vie de l’embryon qui veut sortir et connaître la vie ! Bien sûr la semence, c’est déjà la vie, d’ailleurs même le désert est vivant ! Seule la nature est morte. Ces protecteurs de la vie suent sang et eau pour arracher aux politiciens de marbre une larme pour ces êtres désarmés entre tous, incapables d’exister hors de la poche utérine. Mais c’est sans compter avec les défenseurs de la forêt : plus désarmé que l’embryon il y a l’arbre ! Qui ici dans sa chute a déjà bien souvent entraîné mort d’homme. C’est la vengeance que la nature exerce sur les inférieurs. Jamais encore aucun propriétaire de forêt n’a été écrasé par un tronc.
A propos de « Totenauberg »
Dialogue entre le vieil homme (Heidegger) et la vieille femme en voyageuse (Hannah Arendt). Il a choisi le sol et la proximité de cette langue qu’il dit « habitée par les poètes », même si elle fut celle des nazis. Elle, au contraire, pour la sauver, emporte en exil la langue de la raison critique.
Titre | Oeuvres romanesques |
Auteur | JELINEK Elfriede |
Editeur | Actes Sud |
Collection | Thesaurus |
Format | Broché |
Nb pages | 1003 |
Notes sur l'état | Sous blister. |
Langue | French |
Poids | 1 kg |