Présentation : Kanji et Kana : Manuel et lexique des 2141 caractères officiels de l'écriture japonaise
Après 25 ans d'un succès jamais démenti, cette nouvelle édition, entièrement refondue, et agrémentée de 19 tableaux, présente les 2141 caractères officiels du Ministère de la Culture japonais.
Une particularité de ce manuel est sa double utilisation : il est à la fois manuel d’apprentissage et ouvrage de référence. Il s’adresse aussi bien à l’étudiant qu’à celui qui désire rapidement chercher un kanji au moyen des index. Ses nombreux tableaux permettent de se faire rapidement une vue d’ensemble des principaux aspects de l’écriture japonaise. Sa structure claire et son traitement de la matière à la mesure des étudiants, la lecture de tous les signes est en écriture latine, permettent aux débutants et aux autodidactes de s’initier facilement au système d’écriture japonais. Celui dont le but est de lire des textes japonais sans devoir chercher sans cesse dans le dictionnaire y trouvera également tout le bagage nécessaire.
Extrait de l'introduction :
Le japonais écrit mélange trois écritures différentes (kanji-kana-majiri) qui se répartissent en quelque sorte le travail entre elles :
1. Kanji
On utilise les mots signes empruntés au chinois pour représenter des mots abstraits (pour la plupart des substantifs, des verbes et des adjectifs) et pour les noms propres locaux ou chinois.
2. Hiragana
Avec les hiragana on écrit principalement les terminaisons de flexion des mots abstraits exprimés par les kanji ainsi que tous les mots qui ne sont pas écrits en kanji (principalement les mots n'ayant qu'une fonction grammaticale).
3. Katakana
On utilise les katakana principalement pour les mots et noms propres étrangers ainsi que pour distinguer certains mots (pour souligner des mots particuliers, comme par exemple dans la publicité).
A côté de ces trois écritures on trouve aussi fréquemment dans les textes japonais des lettres latines et des chiffres arabes : la Compagnie semi-publique de diffusion Japonaise par exemple, B Nippon Hôsô Kyôkai, est abrégée en NHK (Les trois lettres se prononcent à l'anglaise), et il est aussi fréquent d'utiliser les chiffres arabes pour écrire les chiffres dans des textes horizontaux.
Il n'y a jamais eu une pure écriture japonaise autonome. Vers le 7e siècle on essaya pour la première fois de fixer le langage japonais par écrit au moyen des signes chinois. Les japonais développèrent au 9e siècle les signes kana en simplifiant de complexes idéogrammes chinois, chaque système d'écriture syllabique permettant de rendre l'intégralité des sons existants dans la langue japonaise. Il est donc tout à fait possible de n'écrire qu'en kana. Mais dans la pratique cela provoquerait des difficultés de communication en raison des nombreux homonymes dont seuls les kanji permettent de différencier le sens. Cela vaut également pour les transcriptions en lettres latines.
On écrit aujourd'hui, ou bien verticalement avec des lignes allant de droite à gauche, ou bien horizontalement avec des lignes allant de gauche à droite. L'écriture verticale traditionnelle se rencontre surtout dans la littérature. L'écriture horizontale européenne conseillée par le ministère de la Culture est utilisée davantage dans les textes techniques et scientifiques. Les journaux utilisent parallèlement les deux : Les articles rédigés sont écrits verticalement, les titres et annonces soit verticalement, soit horizontalement et les programmes de radio et de télévision horizontalement.