Livres de l'auteur :  ROMAINS Jules

Louis Henri Jean Farigoule, dit Jules Romains, est un poète et écrivain français, membre de l'Académie française (1946).

Élève du lycée Condorcet et de l'École normale supérieure, il est agrégé de philosophie en 1909.

Il est proche du groupe de l'Abbaye de Créteil (Groupe de l'Abbaye) fondé en 1906 par Charles Vildrac et Georges Duhamel, qui réunit, entre autres, l'écrivain René Arcos, le peintre Gleizes et le musicien Albert Doyen. Avec eux, en 1912, il découvre la littérature de Jean-Pierre Brisset, qu'il fera couronner Prince des Penseurs.

Sa carrière universitaire l'emmène à Brest, Laon puis au lycée de Nice (aujourd'hui lycée Masséna) où il enseigne la philosophie de 1917 à 1919.

En 1927, il signe la pétition (parue le 15 avril dans la revue Europe) contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre, qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux de Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Séverine… et ceux des jeunes normaliens Raymond Aron et Jean-Paul Sartre.

En 1929, il achète une propriété à Saint-Avertin, près de Tours. Il y possède une vigne dont il tire un vin blanc qu'il offre fièrement à ses visiteurs ou hôtes de passage. Il y séjournera tous les étés et y écrira une grande partie de son roman fleuve "Les Hommes de bonne volonté", cycle romanesque en 27 volumes (1932-1946).

Entre 1935 et 1939, il participe au comité France-Allemagne, animé par Otto Abetz et Fernand de Brinon, plus par pacifisme que par convictions politiques. Il adhère dans le même temps à la Ligue internationale des combattants de la paix. Ses efforts en faveur du rapprochement franco-allemand lui valurent d'être reçu par les personnalités nazies. Ses pièces étaient jouées en Allemagne et ses ouvrages traduits. Il rompra en 1939.

Pendant la Seconde Guerre mondiale il s'exile aux États-Unis, où il s'exprime parfois à la radio (Radio Boston ou Voice of America), puis à partir de 1941 au Mexique, où il participe avec d'autres réfugiés à la fondation de l'Institut français d'Amérique latine (IFAL) à Mexico.

Après la guerre, il collabore de 1953 à 1971 au quotidien "L'Aurore" que dirige Robert Lazurick.

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